Benflis empêché de tenir son congrès à la Coupole
Achira Mammeri, TSA, 7 juin 2015
C’est finalement à l’hôtel Hilton que l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis va tenir le congrès de son parti Talaiou El Houriyet les 13 et 14 juin.
Ali Benflis, qui a eu pourtant le feu vert du ministère de l’Intérieur pour organiser son congrès constitutif, a eu beaucoup de peine à louer une salle. « Nous avons d’abord sollicité le maire de Chéraga pour la salle omnisports, ce dernier nous a orientés vers le wali délégué qui n’a pas, à ce jour, transmis sa réponse », précise à TSA un proche de Benflis.
La Coupole est la deuxième option arrêtée par l’équipe de Benflis. Peine perdue, puisque Mohamed Tahmi, l’ancien ministre des Sports, saisi par écrit, demande aux concernés de se rapprocher de la direction de la salle. Chose faite, mais là aussi : « Le premier responsable de la Coupole nous a informés qu’une activité sportive est déjà programmée à la Coupole les 13 et 14 juin », poursuit notre interlocuteur.
Notre source est catégorique : « Nous avons vérifié et confirmé que la salle est libre les deux jours du congrès ». En dépit de ça, l’ancien chef du gouvernement accepte l’offre du directeur de la Coupole de prendre la Salle Harcha.
Une troisième demande donc a été formulée à l’administration de la Salle Harcha. Cette dernière ne refuse pas l’autorisation, mais invite Benflis à se rapprocher de la fédération de Basketball pour négocier l’éventualité du report de la finale de la Coupe d’Algérie programmée selon l’administration le 13 juin ». « Là aussi, nous avons compris que la salle cherchait plutôt un échappatoire, puisque la finale de la Coupe n’est pas pour le 13 », insiste notre source.
Selon ce proche de Benflis, il n’y a nul doute : « Aucun responsable n’a voulu prendre la responsabilité de risquer d’autoriser notre réunion, chose qui nous a poussés à solliciter le privé ».
Le choix du Hilton s’est répercuté sur le nombre de délégués qui seront présents à Alger à l’ouverture du congrès : « Nous avons revu le chiffre à la baisse. On est passé de 8 000 délégués à 2 500 congressistes », souligne notre interlocuteur.
