La course contre la montre des redresseurs

LE CONGRES SE DEROULERAIT LES 22 ET 23 JANVIER

La course contre la montre des redresseurs

Le Quotidien d’Oran, 12 janvier 2004

Le congrès réunificateur aura probablement lieu la dernière semaine de janvier, autrement dit le jeudi 22 et le vendredi 23 janvier 2004 à l’hôtel Aurassi là où a été organisé le 8e congrès du FLN.

Même si on n’a pas officiellement opté pour cette date, le responsable de la préparation du congrès, M. Si Affif, a indiqué que la dernière semaine est la période propice pour organiser un congrès d’une telle envergure. En réalité, les membres du bureau exécutif du mouvement de redressement veulent accélérer la procédure pour organiser le congrès avant que le Conseil d’Etat ne prenne en charge le dossier des redresseurs, avec le risque d’annulation de la décision de justice invalidant les résultats du 8e congrès.

Concernant l’autorisation pour l’organisation du congrès, les redresseurs entendent présenter un dossier sur la base des 53 plaintes dans l’affaire de l’invalidation du 8e congrès. Les membres du FLN qui ont obtenu gain de cause auprès de la justice peuvent «techniquement et juridiquement exiger la tenue d’un congrès du FLN». Le congrès aura comme objectif l’élection d’un nouveau comité central, d’un bureau politique et surtout d’un nouveau secrétaire général. A ce propos, M. Abdelaziz Belkhadem a été sollicité par les membres du bureau du mouvement et par une partie de la base pour se présenter comme candidat au poste de secrétaire général du FLN.

Tous ces développements semblent être le résultat de la réunion qui a eu lieu samedi dernier au «Moncada». La rencontre qui a eu lieu dans cet hôtel sur les hauteurs d’Alger a en outre scellé – c’est du moins ce qui se dit dans les milieux «redresseurs» – le sort de Saïd Barkat. Après avoir tenté de prendre la tête du mouvement, le ministre de l’Agriculture vient d’être interdit de s’exprimer au nom du mouvement de redressement. Par ailleurs, tous les responsables qui ont été installés par M. Barkat à la tête des wilayas et des mouhafadate – notamment celle d’Alger – ont été priés de geler leurs activités.

Salim Bey