Ouverture d’un centre d’affaires iranien à Alger

Pour promouvoir les relations économiques entre Alger et Téhéran

Ouverture d’un centre d’affaires iranien à Alger

par Naïma B., Le Jeune Indépendant, 3 août 2006

Pour prospecter le marché algérien et promouvoir les relations économiques entre les deux pays, un centre d’affaires iranien, «Iranian Trade Center» (ITC), a récemment ouvert ses portes à Chéraga. Le centre, rattaché à la Chambre iranienne d’industrie et de commerce, est chargé de promouvoir les relations économiques entre les deux pays, de concevoir une approche claire des opportunités d’investissement en Algérie pour les hommes d’affaires iraniens et de faire connaître le marché iranien aux investisseurs algériens.

Sous la houlette de la commission mixte algéro-iranienne, qui compte 25 groupes d’investisseurs iraniens, avec près de 1 500 personnes, une délégation d’hommes d’affaires algériens s’apprête à visiter l’Iran, le 16 septembre prochain, faisant suite à une visite similaire d’investisseurs iraniens en Algérie.

Parmi ses objectifs, le centre vise également le marché européen, à travers la position stratégique de l’Algérie, a précisé M. Abdi Mehdi, président-directeur général de l’ITC, dans une conférence de presse, tenue hier au siège du centre.

Encouragée par la visite du président Bouteflika, lors de la Foire internationale d’Alger, en 2005, au stand iranien, cette action est venue couronner la décision des Présidents des deux pays, qui s’étaient rencontrés à New York en 2000, en marge des travaux de la session de l’ONU, et qui ont décidé de donner un second souffle aux relations entre les deux pays.

Pour le P-DG de l’ITC, les relations économiques doivent être développées pour atteindre le niveau des relations politiques entre les deux pays. Concernant les opportunités de partenariat, le secteur de la PME/PMI compte parmi ceux s’offrant aux investisseurs iraniens en Algérie, selon les propos du P-DG du centre iranien.

Le montant des investissements iraniens en Algérie s’élève à 100 millions d’euros, selon toujours ce responsable qui estime, par ailleurs, que l’ouverture de ce centre permettra aux investisseurs iraniens et algériens de mieux se connaître et d’envisager de nouvelles perspectives mutuelles de développement.

N. B.