Ali Belhadj interpelle le ministre de la Justice

Ali Belhadj interpelle le ministre de la Justice

Hadjer Guenanfa, TSA, 25 janvier 2017

Ali Belhadj ne baisse pas les bras. Après l’instruction envoyée par le chef de cabinet du président, Ahmed Ouyahia, aux chefs des services de sécurité interdisant toute activité l’ex-numéro deux du FIS dissous interpelle le ministre de la Justice.

« Depuis le mois du ramadan, je passe régulièrement au tribunal de Hussein Dey, la cour d’Alger et le ministère de la Justice pour enregistrer ma plainte légitime en ce qui concerne les poursuites sécuritaires dont je fais l’objet matin et soir », écrit Ali Belhadj dans une lettre à Tayeb Louh. Mais « Tout le monde fuit la responsabilité », ajoute-t-il.

L’ancien numéro deux du FIS rappelle l’interdiction qui lui a été faite de choisir la mosquée où il souhaite prier et l’interdiction de se déplacer en dehors de la capitale « sans qu’il y ait une décision de la justice », selon lui.

« Je vous jure que c’est le summum de l’arbitraire dans l’utilisation du pouvoir et de l’atteinte aux droits des citoyens avec la force », lâche Ali Belhadj qui ajoute : « quand je me plains, on me dit que ce sont les ordres de la Présidence de la République ».