L’ambassadeur britannique l’affirme : BP reste et d’autres compagnies vont venir

L’ambassadeur britannique l’affirme : BP reste et d’autres compagnies vont venir

par Z. Mehdaoui, Le Quotidien d’Oran, 3 juin 2013

L’ambassadeur du Royaume-Uni, en poste à Alger, Martyn Roper, a affirmé, hier, que BP (British Petroleum) restera en Algérie et que tout ce qui a été écrit sur le départ de cette compagnie après ce qui s’est passé à Tiguentourine n’est qu’un «malentendu». Mieux, le diplomate, qui s’exprimait à l’occasion d’un point de presse organisé sur le stand occupé par les Anglais à la Foire internationale d’Alger (FIA), a annoncé qu’une dizaine d’autres compagnies vont se déplacer, dès la semaine prochaine, en Algérie dans la perspective de nouer des partenariats avec Sonatrach notamment.

Les entreprises en question, se rendront à Hassi Messaoud et visiteront plusieurs sites pétroliers, a ajouté l’ambassadeur qui soutient qu’il n’a jamais été question de quitter l’Algérie. Au contraire, le Royaume-Uni veut absolument aller encore plus loin dans le partenariat avec les Algériens, a fait savoir Martyn Roper qui annonce pareillement, dans le même cadre, la visite d’une autre mission économique, dans les prochains jours, dans notre pays.

«Cela ne reflète pas la réalité de nos relations» dira l’ambassadeur qui rappelle, cependant, les projets hors hydrocarbure réalisés en Algérie notamment «Unilever» à Oran qui emploie, dit-il 800 personnes ou encore «HSBC» et «KPMG». «Il existe un fort potentiel en Algérie» souligne l’ambassadeur qui fait état d’un «intérêt» de plusieurs entreprises britanniques pour le secteur de la Santé, notamment les hôpitaux et la pharmacie.

Interrogé sur la règle des «51/49», le chef de la mission diplomatique britannique a rétorqué qu’il ne lui appartenait pas de «commenter» la législation algérienne et que les entreprises de son pays doivent s’adapter à toutes les règles mises en place par le gouvernement algérien.

A noter que les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne avoisinent les 2 milliards de dollars et sont largement en faveur de l’Algérie.

La présidente du conseil d’affaire algéro-britannique, Lady Olga Maitland, a déclaré, pour sa part, que le développement économique en Algérie intéresse énormément d’hommes d’affaires britanniques. «L’Algérie est un pays stable qui offre beaucoup d’opportunités», a-t-elle ajouté annonçant la participation de 4 autres entreprises britanniques à la prochaine FIA.